Blue.Orchid

Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant: «Parce que c’était lui, parce que c’était moi.» Montaigne.

Lundi 29 mars 2010 à 20:49



http://blue.orchid.cowblog.fr/images/Adieuimg.jpgAdieu.


J'aime les paradoxes. Je suis paradoxale. Un bien joli mot, chantant, pour ne pas dire indécise ou lunatique. Et rêveuse. Et enfantine. Beaucoup trop, d'ailleurs.

Quel meilleur paradoxe, alors, que de commencer ceci sur un parfum d'adieu?

Adieu, donc. Adieu nos insouciantes étreintes, nos délicieux ébats, tes doux baisers soufflés sur mes lèvres. Au creux de mon cou.


J'aurais tellement aimé que cela ne se termine pas ainsi. Que cela ne se termine pas tout court, en réalité. Que tu ne me prives pas de tes bras. De ton sourire qui, à lui seul, m'apportait tant de réconfort. De ton parfum, dont je me serais enivrée toute une vie sans m'en lasser, comme une drogue. De ta peau qui vibrait sous chacune des mes caresses, et de tes caresses, sous lesquelles vibrait ma peau... Que tes yeux continuent à trahir ton désir, que ton regard continue à me couver... Et ta bouche se joindre à nouveau à la mienne...


 

Je te l'ai déjà dit. Je te remercie. Je te remercie mille fois d'avoir donné à l'amour une si belle image, une si belle personnification que toi.
 

Tout cela, à présent, me brise un peu plus le coeur quand j'ai le malheur de croiser à nouveau tes traits trop parfaits.

Et j'attend. Naïve, dans l'espoir que tu me reviennes...

Au revoir?...

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://blue.orchid.cowblog.fr/trackback/2981283

 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast