Ce désespoir? L'as tu connu comme je l'ai ressenti?
Celui qui résulte du deuil d'une vie, d'un rêve ou d'un être cher. Celui qui vous poignarde et vous déchire la poitrine, ces nuits sans rêves. Qui vous pousse à vous terrer dans un coin de souvenir heureux pour ne pas sombrer. Celui qui vous fait pousser ces cris affreux au sortir de ces mauvais rêves qui vous hantent, que les sanglots étouffent sitôt nés. Qui vous tue. Qui vous lacère la poitrine en une blessure lancinante. Celui qui vous fait suffoquer, tant la douleur qu'il vous inflige continuellement est insupportable. Celui qui rougit vos yeux et blêmit votre peau, où l'appétit est absent et où les sourires ont désertés votre visage. Qui vous pousse à tenter ces drogues, et alcools, pourvu qu'ils vous fassent oublier la déchéance dans laquelle vous vous laissez tomber et ces causes...
Celui qui vous fait regretter de ne pas être mort.
Et celui dont on ressort plus fort... Et plus fragile à la fois...
Il me semble que oui, que toi, tu comprends mes peines. A penser que tu les as vécu assez similairement... Au moins assez pour que ton appui et ta compréhension me deviennent indispensables, assez pour que le simple son de ta voix constitue un réconfort suffisant pour apaiser mes craintes. Assez pour qu'à présent, je sente mon coeur se soulever quand je l'entend, à mesure que le bien être me gagne quand je suis avec toi, patiente tête de mule.
Est ce de l'amour? Si tu savais comme je l'espère...
Serre moi dans tes bras, comme un frère, et dit moi que tout va bien, comme un amant...
Encore un peu de temps?...
Pourquoi son souvenir subsiste-t-il malgré tout?