Il y a celle que je suis, celle que je crois être, celle que je voudrais être. Il y a celle que je montre, celle que l'on voit, et celle qu'on ne connait pas. Celle qui appartient au passé, l'autre qui vit au présent, et vient celle de l'avenir. Celle qui meure, celle qui vit, et celle qui renaît. Celle qui s'éteint et celle qui voit le jour.
Et il y a celle que tu vois.
Il est étrange de voir que la seule personne qui les connaît toutes, qui me connaît entièrement n'est pas moi même, mais celui qui est à l'origine de ces bouleversements.
Je n'ai jamais connu de Happy End. Ou à demi. Une fin, certes. Mais loin de la joyeuseté des contes de fées sur fond d'utopie. Cependant, pas de sommeil, pas la possibilité* que j'attendais.
J'ai eu le droit à un amour, plus fort que tout ce que j'avais pu connaître auparavant, plus doux que n'importe quelle étreinte mendiée sur un lit, dans le seul but de se sentir aimée, plus réconfortant que n'importe lequel des baisers que l'on ait pu me donner. Le terme "seconde chance" pourrait convenir, mais il est inexact. Par le bonheur qu'elle m'apporte, elle ne peut être considérée comme seconde, car que pourrait être appelé "chance" quelque chose qui n'a pas un gout de ton amour?
Ce n'est pourtant pas une Happy End. Ce n'est qu'un commencement.
* Cf: Trois jours de grâce
Comme une "Afterlife"..
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