Blue.Orchid

Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant: «Parce que c’était lui, parce que c’était moi.» Montaigne.

Lundi 1er novembre 2010 à 16:56

Migration vers un truc plus joyeux => Another Rainbow

Enjoy!

Jeudi 21 octobre 2010 à 17:24

(01/10/10)



 Tu vois tout se barre, tu ne l'as pas volé, je ne dirai grand jamais plus. Et puis toi qui disais qu'on ne s'y reprendrait jamais plus. Mais il est trop tard, n'aie donc pas de regrets, on aura fait ce qu'on a pu. 
Plus de nous demain, plus de pour la vie, 
Ta folie, mes déboires et ces diables exquis, nous ont trahi.

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You've forgiven me. But it doesn't change the guilt I feel when you mention her name.


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Je fais des ronds et je me marre en pensant a ce vieux Ronsard et nos dents sont tannés en cendre. 
Je fais un hic et je me marre en pensant à ce con d'Icare et nos ailes brûlées.

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Sometimes... I want to get away some place, but I don't want to stay too long.
Sometimes. I want a brand new day trying to fit in where I don't belong.
Hook me up.
I want to feel the rain in my hair. Where should we go? I don't even care. Anywhere is good enough.

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Et si je fume,c'est pour tes beaux yeux irrités 
Et si je hurle,c'est pour que tu viennes me chercher 

Car c'est là contre ton corps 
Que je me sens le plus mort 
Mais on ne vit qu'une fois alors,tue-moi 

Et si je hurle...

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I got used to living without you. Endless phone calls and dreaming about you, I guess I was in love with your memory.

And I don't know, maybe we'll be together again.
Sometime, in another life.



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Entendez la prière d’un témoin de la providence, d’une candide enfant du mystère.
Sur un gout de vodka orange, lasse de vivre de je ne sais quoi, quand rien ne se dit ici bas. Après tout, lasse de mon sort.

Pardonnez mes crimes, mes offenses et ma tumultueuse direction 
En ce mois d'Octobre, je souris car...



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And you can burn with your heart wide open.






Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès, ils meurent, tels la poudre et le feu, que leurs baisers consument.

Roméo & Juliette 
Acte V scène 3


Dimanche 19 septembre 2010 à 21:35

 Je suis plusieurs. Unique. 

Il y a celle que je suis, celle que je crois être, celle que je voudrais être. Il y a celle que je montre, celle que l'on voit, et celle qu'on ne connait pas. Celle qui appartient au passé, l'autre qui vit au présent, et vient celle de l'avenir. Celle qui meure, celle qui vit, et celle qui renaît. Celle qui s'éteint et celle qui voit le jour.

Et il y a celle que tu vois.

Il est étrange de voir que la seule personne qui les connaît toutes, qui me connaît entièrement n'est pas moi même, mais celui qui est à l'origine de ces bouleversements.


Je n'ai jamais connu de Happy End. Ou à demi. Une fin, certes. Mais loin de la joyeuseté des contes de fées sur fond d'utopie. Cependant, pas de sommeil, pas la possibilité* que j'attendais.
J'ai eu le droit à un amour, plus fort que tout ce que j'avais pu connaître auparavant, plus doux que n'importe quelle étreinte mendiée sur un lit, dans le seul but de se sentir aimée, plus réconfortant que n'importe lequel des baisers que l'on ait pu me donner. Le terme "seconde chance" pourrait convenir, mais il est inexact. Par le bonheur qu'elle m'apporte, elle ne peut être considérée comme seconde, car que pourrait être appelé "chance" quelque chose qui n'a pas un gout de ton amour?

Ce n'est pourtant pas une Happy End. Ce n'est qu'un commencement.

* Cf: Trois jours de grâce

http://blue.orchid.cowblog.fr/images/afterlife.jpg
Comme une "Afterlife"..






FAIL. Try again?
 
 
 

Mercredi 21 juillet 2010 à 15:51

Comme est entrée prudemment dans mon cœur d’or qui est tien, tintent les grelots, les sonnettes, les cloches.
Le Ciel étincelle, les feux flambent et, au coeur , une explosion éblouissante se bat et se déchire.
A l'extérieur, le rayonnement. Ses montants sont grands.
Mieux vaut ne pas regarder, ne pas penser, cacher la faiblesse.
Ne pas retenir, ne pas rendre, ne pas détruire.

Il semble que j'ai trouvé tout ce que je demande.
Le monde entier, pour un instant, cessera de tourner.
Regarder. Non, voir. Et respirer. Non, vivre.
Nous ne violerons pas le silence,
En rayonnant…

Peut être, est ce seulement un nouveau mirage, une tromperie éphémère et sucrée,
Mais le désert et l'errance se sont soudainement achevés.

Par moi, l’océan, les Ondes et les mouettes, le ciel et le vent des espoirs,
Mais j'ai peur de l'eau.
Le monde entier, pour un instant, cessera de tourner
Regarder. Non, voir. Et respirer. Non, vivre,
Nous ne violerons pas le silence,
En rayonnant…

Se lieront les paumes, et le temps, pour eux, arrêtera sa course,
La magie ne disparaîtra pas et les secrets ne s'épuiseront pas pour toujours,
Le nectar propre des rêves solaires et des désirs,
Deux rêves multicolores dans le verre fin...

S'attarder pour un instant, je veux rester ici,
Regarder. Non, voir. Et respirer. Non, vivre,
Nous ne violerons pas le silence,
En rayonnant…

Si, heureusement, je brûle chaque cœur d’or, les couchers de soleil, les aubes, dans le coin des yeux, rayonnant.


Les regards se rencontrent, le cercle se referme.

Lundi 28 juin 2010 à 21:24

Seize the day.


Saisis le jour ou crève en regrettant le temps que tu as perdu. C'est vide et froid sans toi ici et trop de gens souffrent affreusement. Je vois ma vue brûler, je sens mes souvenirs s'effacer avec le temps. Mais je suis trop jeune pour m'inquiéter. Les rues qu'on traverse dépasseront notre même passé perdu.

Je t'ai trouvé, maintenant, s'il te plait, reste un instant. Je peux avancer avec toi. Je te tends ma vie de mortelle, mais est ce que ça durera toujours?

Je ferais n'importe quoi pour un sourire, en te retenant jusqu'à que notre moment soit fini. Nous savons tous les deux que ce jour arrivera. Mais je ne veux pas te laisser.

...

Alors et si je t'avais jamais retenu, ou embrassé encore. Je n'ai jamais voulu te laisser, ni les souvenirs de nous à venir. Je te supplie de ne pas me laisser.

...

Je ne veux pas crever seule sans toi ici.

...

Je suis debout, seule ici.
M'effondrant devant toi, sans chance de t'avoir à nouveau.

 
~~~~~~~~


Il n'y a que toi qui puisses me sortir de ça, de cette douleur.
Je t'en supplie, dis moi que tu m'aime.
Dis moi que je peux encore espérer ton retour
Laisse-moi t'aimer, le temps d'une vie.
Prend moi dans tes bras, serre moi à m'en étouffer d'amour
Souffle moi encore tes mots, d'il y a à peine un mois..
Dieu comme c'est pitoyable...

Dimanche 27 juin 2010 à 16:03

" Avant que vous ne mettiez mon corps dans la terre froide
Prenez un peu de temps et réchauffez le dans vos mains
Avant que ça ne finisse par se terminer "



"Il y a une possibilité que tout ce que j'ai eu serait tout ce que j'aurai jamais.
Il y aurait eu une possibilité pour que tout ce que j'ai serait aussi à toi.

Alors préviens moi quand tu entendras mon coeur s'arrêter
Dis moi quand tu entendras mon silence

Car il y a aussi une possibilité que je ne voudrais pas connaître."

Lundi 7 juin 2010 à 16:12

Et tu m'as dit:

"N'oublie pas. Profite de l'instant. Car il ne reviendra jamais."
Et je n'ai pas oublié.

Mercredi 19 mai 2010 à 19:24

2h49: "On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu'il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d'entre nous, les déterminés s'accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu'on se retrouve en face d'un rêve tout neuf qu'on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille et, contre toute attente, l'espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les évenements, en affrontant la vie... Que le veritable rêve, c'est d'être encore capable de rêver..."

3h05: "Et là, ça a été le pire. Plus rien. Fini les jeux, le piment de mon existence. J'ai erré dans ma vie comme une tragédie de Racine. Hermione, quoi. Qu'ai-je fait? Que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore? Ah ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais. Tu m'as assassiné! Trucidé! Egorgé! Baisé! Enculé! Et d'autres rimes tarées. Et j'ai fini par y penser à l'imparfait. Me résoudre au bonheur fade, mais si réel, si réconfortant de ma naissance."

3h17: " Lorsque l'on souffre d'une horrible perte, on traverse plusieurs étapes. On passe par le déni, car la perte n'est pas envisageable. On ne peut imaginer que c'est réel. On s'énerve contre tout le monde, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement: on supplie, on implore, on offre tout ce qu'on a. On offre nos propres âmes, nos vies, en échange d'un jour, ou même d'une heure de plus. Quand les négociations échouent, l'on ne contient que trop difficilement notre colère. On tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu'à ce qu'on accepte finalement que l'on a tout tenté. Alors, on abandonne. On abandonne et on accepte."

4h32: "Je hais ta façon de me parler quand tu es énervé. Tes cheveux indisciplinés. Ton regard insistant quand tu me voulais. Je hais tes stupides doc. Je hais que tu me connaisses par coeur. Je hais ce que tu es devenu. Je hais le fait que tu m'aies fait pleurer. Je te hais parce que tu n'es plus là. Mais ce que je hais par dessus, c'est de ne pas réussir à te haïr."

4h46: "Un serment idiot. Des promesses. Des photos. Un tee-shirt. Un air de piano. Deux, trois "Je t'aime". Un peu de tes lèvres, beaucoup de ta gueule. Tes erreurs, mes jugements, mes jurons, tes errements. Je rêve d'avant. Un an et huit mois. C'était un Mercredi. Un 18 Juin. Que te reste-t-il de moi? Excepté quelques photos, une bouteille de parfum, une bague, une gourmette, et quelques mots doux?.. Ai-je réellement compté pour toi?"

6h05: "La vie est injuste. Mais ça dépend pour qui."

15h23: "Je suis heureuse. Putain! Je suis heureuse!"

16h47: "J'ai tellement envie de te dire à quel point je t'aime. J'ai tellement envie de tout te déballer. Or je sais que je ne le ferais jamais, parce que je connais ta réponse, cinglante et douloureuse, comme du sel sur mes plaies cicatrisantes. Alors je me tais. J'attends que ça me passe. Je sais que ça passe toujours. Et demain, comme d'habitude, tout disparaîtra."

19h06: "Je m'en fous. C'est le Printemps. Dehors, comme dans mon coeur."


http://blue.orchid.cowblog.fr/images/Grunge.jpg

Mercredi 12 mai 2010 à 14:29

... Et le monde est petit. Tout petit. Trop petit..."
 
Arrête de porter tout le poids du destin sur ton dos.
Elle a laissé un chagrin trop grand derrière elle et j'ai le sentiment de n'avoir rien arrangé. Rien du tout.
Arrête de pleurer...
Je serai encore là demain
Même s'il ne fait pas plus beau.

~~~~

 
Arrête de pleurer gamine, il est parti.
 
Dis-toi qu'il y a un ciel, caché dans ton nuage
Et que même la peine
Que tu traînes comme un bagage
N'est pas immortelle...

 
Mais arrête de pleurer...

http://blue.orchid.cowblog.fr/images/Sanstitre3.jpg

 

Lundi 26 avril 2010 à 21:54

Ce désespoir? L'as tu connu comme je l'ai ressenti?

Celui qui résulte du deuil d'une vie, d'un rêve ou d'un être cher. Celui qui vous poignarde et vous déchire la poitrine, ces nuits sans rêves. Qui vous pousse à vous terrer dans un coin de souvenir heureux pour ne pas sombrer. Celui qui vous fait pousser ces cris affreux au sortir de ces mauvais rêves qui vous hantent, que les sanglots étouffent sitôt nés. Qui vous tue. Qui vous lacère la poitrine en une blessure lancinante. Celui qui vous fait suffoquer, tant la douleur qu'il vous inflige continuellement est insupportable. Celui qui rougit vos yeux et blêmit votre peau, où l'appétit est absent et où les sourires ont désertés votre visage. Qui vous pousse à tenter ces drogues, et alcools, pourvu qu'ils vous fassent oublier la déchéance dans laquelle vous vous laissez tomber et ces causes...

Celui qui vous fait regretter de ne pas être mort.

Et celui dont on ressort plus fort... Et plus fragile à la fois...


Il me semble que oui, que toi, tu comprends mes peines. A penser que tu les as vécu assez similairement... Au moins assez pour que ton appui et ta compréhension me deviennent indispensables, assez pour que le simple son de ta voix constitue un réconfort suffisant pour apaiser mes craintes. Assez pour qu'à présent, je sente mon coeur se soulever quand je l'entend, à mesure que le bien être me gagne quand je suis avec toi, patiente tête de mule.


Est ce de l'amour? Si tu savais comme je l'espère...

Serre moi dans tes bras, comme un frère, et dit moi que tout va bien, comme un amant...

Encore un peu de temps?...

Pourquoi son souvenir subsiste-t-il malgré tout?

 

Dimanche 18 avril 2010 à 18:55


Toi qui l'a tant aimé, tu dois me détester...



Je n'ai jamais cherché à ce qu'il tombe amoureux de moi, cette tête de mule que j'aime à appeler "mon grand frère"

J'ai souillé ses épaules de mes larmes.  Et, me voyant sombrer, il a déployé tant d'efforts pour éloigner la douleur de mon coeur...
 
Il me semble qu'un Dieu, quelque part, s'excuse de m'avoir volé mon bonheur, et qu'il m'offre une nouvelle chance d'y gouter. Ou peut être est-ce toi?


Pourquoi, donc, je ne m'y jette pas avec l'énergie d'une damnée à qui l'on aurait offert une nouvelle âme? Simplement parce qu'à moi, l'on ne m'a pas offert de nouveau coeur. Je ne suis plus bonne à aimer, ni à être aimée, c'est l'apanage de ceux qui ont été brisés par l'amour.
Comme je dois te décevoir... Tu avais sûrement espéré, chère ange, que, à défaut de les effacer, j'essaierais d'adoucir les blessures que ta perte lui a causé, comme il en avait fait avec moi..


Il aurait été plus simple que nous soyons liés par le sang. Je lui aurais offert tout l'amour fraternel, que lui m'a si souvent donné, dont j'aurais été capable.


Pardonne moi, chère ange. Pardonne mon égoïsme. Pardonne ces paroles cinglantes que j'ai eu à son égard, celles où je l'assimilais à celui dont je m'efforce de chasser le souvenir.

Pardonne moi de lui demander tant de temps...

Dimanche 11 avril 2010 à 21:39

http://blue.orchid.cowblog.fr/images/Lapresimg.jpg"Tu en aimes une autre? - Oui"
C'est là un bien piètre résumé de ce qui s'est dit ce soir là. Mais ces quelques mots m'ont brisé. Ce sont là des coups que l'on ne porte point à sa... "Fiancée", quand on n'a pas résolu sa mort.



J'avais résolu de mourir, et je me suis jeté sur mon lit avec le dessein de ne le quitter qu'avec la vie. Je pouvais mourir, je le devais même, après tant de douleur. Mais je souffrirais mille morts sans pouvoir t'oublier car, vois-tu, ton image et ton souvenir que je porte au fond du coeur y subsisteront toujours, puisqu'il ne recevra jamais d'autres traits que les tiens.
Le corps secoué de sanglots, je pensais rendre le dernier soupir en croyant en pousser un d'amour.

Pourtant, lorsque l'on était ensemble sur ce même lit, que tu m'appelais par tout les noms que l'amour invente pour exprimer les plus vives tendresse, je lisais bien dans tes yeux ma destinée. Mais de quelles pertes n'aurais-je pas été consolée par toi? Je n'avais, alors, pas pensé à toi-même.




Et j'ai regardé vers le passé, et les lieux de mon innocence. Par quel immense espace étais-je séparé de cet heureux état? Je ne le voyais plus que de loin, comme une ombre qui s'attirait encore mes regrets et mes désirs, mais trop faible pour susciter mes efforts. La passion dominante de mon âme était la douleur, rien ne s'était amélioré en un mois. J'étais toujours tendre, toujours malheureuse par cette fatale tendresse dans laquelle je ne me lassais pas de chercher mon bonheur.


Et j'ai fermé les yeux. Et je me suis laissé tomber.

Bruit de freins.

Des mains qui m'empoignent, qui me relèvent. Et rien.





A présent, ton souvenir même n'ajoute rien à ma douleur. Il n'y entre, du moins, que comme un sentiment qui précède cette nouvelle peine. La jalousie mortelle qui me déchirait le coeur se déguisa peu à peu en une morne et sombre tranquilité. Je me crus d'autant plus proche de la guérison que je ne me sentais nul de ces mouvements violents dont j'avais été agitée dans les mêmes occasions.

A présent, je peux dire que je vais bien. La douleur s'estompe. Je m'avancerais même à dire que je suis heureuse. La joie de vivre revient. Je te porte toujours le même amour, mais ne le considère plus que comme une chance qui m'a été donné plutôt que comme l'instrument de mon malheur.

Lundi 29 mars 2010 à 20:49



http://blue.orchid.cowblog.fr/images/Adieuimg.jpgAdieu.


J'aime les paradoxes. Je suis paradoxale. Un bien joli mot, chantant, pour ne pas dire indécise ou lunatique. Et rêveuse. Et enfantine. Beaucoup trop, d'ailleurs.

Quel meilleur paradoxe, alors, que de commencer ceci sur un parfum d'adieu?

Adieu, donc. Adieu nos insouciantes étreintes, nos délicieux ébats, tes doux baisers soufflés sur mes lèvres. Au creux de mon cou.


J'aurais tellement aimé que cela ne se termine pas ainsi. Que cela ne se termine pas tout court, en réalité. Que tu ne me prives pas de tes bras. De ton sourire qui, à lui seul, m'apportait tant de réconfort. De ton parfum, dont je me serais enivrée toute une vie sans m'en lasser, comme une drogue. De ta peau qui vibrait sous chacune des mes caresses, et de tes caresses, sous lesquelles vibrait ma peau... Que tes yeux continuent à trahir ton désir, que ton regard continue à me couver... Et ta bouche se joindre à nouveau à la mienne...


 

Je te l'ai déjà dit. Je te remercie. Je te remercie mille fois d'avoir donné à l'amour une si belle image, une si belle personnification que toi.
 

Tout cela, à présent, me brise un peu plus le coeur quand j'ai le malheur de croiser à nouveau tes traits trop parfaits.

Et j'attend. Naïve, dans l'espoir que tu me reviennes...

Au revoir?...

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